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Mme Louise de France

Les disciples

Vénérable Mère Thérèse de Saint Augustin, o.c.d.,                             
fille de Louis XV
(1737 - 1787)

Madame Louise de France, mentionne, dans une lettre à l'Abbé Bertin, en 1783, selon une des copies que nous avons pu consulter  :

"Benoît Labre avait beaucoup d'esprit.
C'est en avoir un bien grand que de trouver le moyen de se sanctifier".

"Madame Louise veut fuir sa naissance, au Carmel, elle doit apprendre à la mettre au service de Dieu. La pauvreté l'attire : elle admire Benoît-Joseph Labre dont l'exemple lui reste inaccessible. Elle veut être tout à Dieu pour sauver son âme, son père, sa famille, son pays."

"Dans l'opinion, on associait très vite Mère Thérèse de Saint Augustin, à Benoît-Joseph Labre, sans doute parce que l'on savait la dévotion que la carmélite portait à ce dernier, mais aussi parce qu'ils représentaient deux tentatives parallèles de pauvreté extrême et choisie..."

Bernard Hours
Spécialiste de Mme Louise de France


Elle (Mme Louise de France) se procura le portrait du Saint qu'avait peint un artiste lyonnais, André Bley, quand il cherchait un modèle pour le Christ. L'Abbé Duret rapporte aussi qu'elle avait proposé à un frère cadet de Labre, frère de la Charité, de le défrayer du voyage qu'il allait entreprendre pour se rendre à leur Maison de Rome, mais il refusa, en disant que l'esprit de son état s'y opposait et qu'il était obligé de voyager en demandant l'aumône".


Abbé Duret
(Journal de la Bibliothèque Municipale de Lyon, MS, 5423)


"Pour moi, ce qui m'enchante de ce saint homme,
c'est son humilité et son amour pour la pauvreté,
car enfin il n'était pas né pour demander son pain.
Nous venons de lire un abrégé de la vie
de ce page du Très Saint Sacrement.
Ah ! qu'il a dû avoir de durs moments à passer,
et sans la moindre plainte !
Il paraît même,
malgré tous les efforts qu'il a faits pour se cacher,
qu'il avait beaucoup d'esprit.
C'est en avoir un bien grand
que de trouver le moyen de se sanctifier.
Heureux qui l'imitera dans sa sainteté,
car enfin il est sûr que, chacun dans son état,
nous avons les moyens d'être aussi saints que lui
sans aller à Rome.
Il n'y a qu'à bien faire ce que nous faisons,
et uniquement pour Dieu.
C'est une vérité bien consolante
et en même temps bien terrible,
surtout pour moi qui ai paru vouloir prendre
la vie la plus parfaite."

D'après la copie microfilmée consultée à la B.N.


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